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N° 13 - la famille d’accueil et les siens

L’accueil familial en revue N° 13, Juin - septembre 2002

L’Accueil familial en revue
N° 13 - la famille d’accueil et les siens

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Famille et accueil familial Accueil familial Alternative au maintien à domicile et au placement en établissement spécialisé : les personnes handicapées ou âgées sont prises en charge au domicile de particuliers agréés et contrôlés par les conseils départementaux (ou par des établissements de santé mentale). L’accueil peut être permanent (contrat conclu pour une durée indéterminée) ou temporaire, à temps complet (24h/24) ou à temps partiel (exemple : accueil de jour), ou séquentiel (exemple : un weekend tous les mois).

Si l’accueil familial est fondé sur le partage d’une certaine intimité familiale, toute personne qui participe à cette intimité ne peut pas ne pas être un tant soit peu affectée par la présence de tout accueilli, qu’il s’agisse d’un enfant ou d’un adulte handicapé adulte handicapé Pour avoir la qualité de personne handicapée au sens de la loi, celle-ci doit avoir soit un taux d’Incapacité permanente partielle (I.P.P.) égal ou supérieur à 80%, soit un taux d’I.P.P. compris entre 50 et 80 % ET une reconnaissance d’inaptitude au travail. ou âgé. Dès lors que dire du vécu de chacun ? Et plus particulièrement des rôles, voire des fonctions, que chacune des personnes qui composent une famille d’accueil famille d'accueil Terme désuet et imprécis remplacé, depuis 2002, pour l’accueil d’adultes âgés ou handicapés, par l’appellation accueillant familial. Saisir "famille d’accueil" sur un moteur de recherche conduit à des sites traitant de placements d’enfants et/ou d’animaux maltraités : cherchez plutôt "accueil familial" ou "accueillants familiaux" ! est amenée à remplir ?

Certes, si l’accueil familial se résumait à la mise à disposition d’un espace d’hébergement ou d’hôtellerie plus ou moins confortable, géré exclusivement par la seule personne agréée sans grande proximité relationnelle, s’intéresser au rôle et à la place des différents membres de la famille d’accueil deviendrait alors une préoccupation inopportune.

Mais cette hypothèse est facilement réfutée au regard des besoins des accueillis. Quels que soient leur âge ou leurs difficultés, aucun d’entre eux ne nécessite un simple hébergement chez l’habitant, et tous requièrent une présence humaine parfois maternante et structurant, une attention, une empathie, une sollicitude quasiment permanentes. Bref, les biens matériels qui leur sont apportés (hébergement et repas, entre autres) sont largement supplantés par les nourritures affectives et psychiques que toute famille d’accueil offre plus ou moins largement.

Pour aborder les retentissements de l’accueil sur les différents membres de la famille d’accueil, une approche pertinente consiste à interroger d’une part les besoins des accueillis, et d’autre part la notion de famille d’accueil sous l’angle de sa composition, de son fonctionnement et de son économie psychique et affective. (…)

Jean-Claude Cébula, psychologue clinicien, IFREP - Paris (introduction, 1 page/7)