Famidac.fr

Famidac, l'association des accueillants familiaux
et de leurs partenaires

Version imprimable de cet article Version imprimable

46 - Lot : le Réseau d’Accueil en Famille - CSST "Les Wads"

L’association CMSEA, agréée par le ministère de la santé, gère un réseau de familles d’accueil pour toxicomanes en post-cure (sevrés ou sous produits de substitution) et recherche des familles d’accueil dans le Lot et les départements limitrophes.

Des hommes, des femmes avec enfant ou des personnes ayant un handicap physique ou mental stabilisé, sont accueillies pendant quelques mois pour se consolider physiquement et psychologiquement et, avec l’aide de la famille d’accueil famille d'accueil Terme désuet et imprécis remplacé, depuis 2002, pour l’accueil d’adultes âgés ou handicapés, par l’appellation accueillant familial. Saisir "famille d’accueil" sur un moteur de recherche conduit à des sites traitant de placements d’enfants et/ou d’animaux maltraités : cherchez plutôt "accueil familial" ou "accueillants familiaux" ! , retrouver des repères et des rythmes de vie.

L’accompagnement et le suivi (visites hebdomadaires à domicile) sont assurés par des professionnels. Indemnisation allouée : 28 € par jour et par personne.

Nos critères de conventionnement sont très souples. Cette activité est compatible avec l’accueil d’adultes handicapés adultes handicapés Pour avoir la qualité de personne handicapée au sens de la loi, celle-ci doit avoir soit un taux d’Incapacité permanente partielle (I.P.P.) égal ou supérieur à 80%, soit un taux d’I.P.P. compris entre 50 et 80 % ET une reconnaissance d’inaptitude au travail. ou de personnes âgées (après accord des professionnels du Conseil Général). Toute personne pouvant transmettre des valeurs est bienvenue : agriculteur, artisan, centre équestre, personne à la retraite... (y compris famille monoparentale ou recomposée).

Tél. du lundi au vendredi, de 9 à 10h : 03.87.74.41.58 ou 05.65.20.12.02



Partir ... pour continuer le chemin.

Extrait de RIVE.S n° 8, juin 2006 : Vie associative - Le Réseau d’Accueil en Famille - CSST "Les Wads"

Un réseau qui a 28 ans d’existence.

Le réseau d’accueil en famille situé à Luzech dans
le Lot a été agréé en 1977 par le Ministère de la
Santé. Il a été rattaché au CSST "les wads" depuis
1990. Il est composé de 24 familles d’accueil situées
dans le Lot et le Tarn et Garonne.

L’activité du Réseau d’Accueil en Famille s’inscrit
dans une dynamique globale et interactive avec le
Centre d’Accueil et de Soins de Metz qui reste
réfèrent aux différents moments de la trajectoire de
soins.

Les familles d’accueil sont sollicitées en fonction
d’un certain nombre de critères : qualité et
cohérence de vie, références familiales solides,
engagement dans un processus de réflexion et de
soutien par rapport à l’accueil des toxicomanes.
Elles sont souvent engagées dans le tissu social
local.

Elles sont, soit dites "occupationnelles" :
proposition de petites activités liées à la vie
quotidienne, soit dites "actives" avec des activités
liées à l’agriculture, à l’artisanat...

Ces familles sont accompagnées tout au long des
accueils par l’équipe éducative, mobilisable à tout
moment. Des temps de rencontre sont prévus pour
mener une réflexion autour de l’accueil.

Elles accompagnent les personnes en séjour de soin
avec tout un "savoir faire", avec bienveillance mais
sans complaisance. Elles les aident à retrouver un
rythme de vie voir de travail, à se revaloriser dans la
responsabilisation. Elles les accompagnent dans la
resocialisation et leur réhabilitation, éléments
importants durant le séjour.

Le réseau d’accueil en famille à Luzech est
composé de :

  • 1 Chef de Service actuellement à mi-temps et 2 éducateurs spécialisés chargés de l’accompagnement des familles d’accueil, du suivi et du soutien des personnes en démarches de soins
  • 1 Secrétaire maîtresse de maison à mi-temps
  • 1 psychologue clinicienne en supervision d’équipe
  • un réseau de 24 familles d’accueil

Notre agrément est de 12 personnes.

"un contrat soumis à la libre adhésion... "

Nous accueillons des personnes dépendantes de substances psycho actives (dont l’alcool), sevrées ou sous traitement de substitution, et des personnes ayant un usage abusif de substances psycho actives et en danger de dépendance.

Ces hommes ou femmes peuvent être majeurs ou mineurs, accueillis seuls ou en couple, avec ou sans enfants. Peuvent être accueillies également des personnes sous main de justice, notamment dans le cadre des alternatives à l’incarcération. Nous adaptons notre proposition de soins à chaque personne tant pour le protocole que pour la durée du séjour de soins qui ne peut toutefois excéder un an. Nous travaillons avec la personne accueillie sous forme de contrats de séjour :

  • un 1er contrat d’un mois
  • puis un contrat de trois mois renouvelable une fois

L’objectif de soin et la durée sont déterminés au cas par cas avec la personne en démarche de soin, l’équipe éducative, les référents à l’origine de la demande. Le contrat étant soumis à la libre adhésion des trois parties, il peut être interrompu à l’initiative de chacune d’entre elles : personne accueillie, famille d’accueil, équipe éducative et Directeur.

Lorsqu’une personne est en séjour de soins, l’objectif de préparer avec elle un projet d’insertion socioprofessionnelle, suppose un engagement dans une dynamique d’aide à l’insertion afin qu’elle se réapproprie les compétences nécessaires pour la réaliser.

"L’écrit d’un accueilli... "


Qu’est ce que j’attendais en venant ?

  • Etre sevré en arrivant dans la famille d’accueil et avoir le minimum de médicament à prendre.
  • Trouver un endroit calme ou mes soucis seraient un peu de coté et où je pourrais réellement faire une démarche de soins.
  • Trouver des gens qui sauront être à l’écoute et qui pourront m’aider dans certaines difficultés.
  • Qu’on puisse m’aider à ternir le coup quand je déprime pour éviter que je parte trop vite ou quand je me sens mal à l’aise.
  • Avoir une occupation simple que j’aurais sans produit et réussir à apprécier des moments comme avoir une discussion de chose et d’autre de la vie sans toutefois mettre un produit en place où je ne serais pas moi.

Comment je le vis ?

  • Mon sevrage bien avec une petite difficulté.
  • Mon arrivée en famille d’accueil très bien, bonne impression.
  • Je me sens presque bien pour ce qui est du mental mais pour ce qui est du physique, c’est beaucoup mieux.
  • Mes problèmes à réfléchir trop et qui me mettent mal s’évaporent petit à petit à force qu’on me demande qu’est ce j’ai et le fait de pouvoir en parler me décompresse et me remet bien.
  • Je vois que tout ce qui m’arrive depuis ma décision de refaire un sevrage et d’aller en famille d’accueil est bien. Je remarque un réel changement plus de drogue, substitution, conneries... ou autre. Je retrouve la parole et des choses de la vie toutes simples mais plaisantes.
  • Le fait qu’on me respecte et qu’on me face confiance et qu’on me donne une activité, je me sens mieux et revivre des choses que j’avais oublié.

Suite de la démarche comment je la vois ?

  • Avec un 1er contrat de 3 mois que je vais accepter et en espérant qu’ils veulent (famille d’accueil et éducateurs). Sur la même lignée, j’ai commencé, c’est-à-dire sans produit, à respecter les gens que je côtoie, en m’investissant beaucoup plus dans mes occupations (travail, sport, vélo) et toute autre chose que je pourrais faire. C’est ce que je fais d’ailleurs, je m’investis beaucoup plus dans tout.
  • J’espère qu’après ce contrat, j’aurais la force de dire oui pour un autre et qu’ensuite des portes s’ouvriront pour moi. Pas celles de la prison ou de l’enfer de la drogue mais le retour à la vie active en faisant une formation ou un travail, trouver un logement et que je retrouve les plaisirs simples de la vie : avoir une copine avec qui je serais heureux et passerais de bons moments et pendant les moments creux, au lieu de traîner à faire n’importe quoi, j’irais faire du sport, promenade ou tout autre chose.

Point négatif

  • J’ai mal effectué mon sevrage mais qui s’est bien terminé car j’ai su prendre sur moi sans trop me faire remarquer.
  • Pas assez d’occupation sportive.
  • J’ai eu souvent des moments ou je n’avais pas d’occupation au début et ça me déprimé beaucoup en pensant trop à ma famille et à d’autres choses.

Point positif

  • Aujourd’hui, je me sens mieux dans ma peau et mentalement aussi
  • Les gens de la famille d’accueil sont sympa et savent être à l’écoute et vous mettent à l’aise.
  • Occupation de la ferme très intéressante.
  • Je suis dans un environnement super où je suis à l’abri de produit et qui m’évite défaire des bêtises.
  • Retrouver le courage de discuter même si c’est pas beaucoup et de pas me renfermer sur moi-même et ça sans produit.
  • Je n’ai plus de traitement de substitution.
  • J’ai l’impression de redevenir quelqu’un d’autre.
  • J’ai trouvé des gens simple et qui vous donnent l’envie de réussir et de vous en sortir avec des ambitions.

Pourquoi je souhaite continuer le séjour

  • Pour approfondir mon soin.
  • Réfléchir sur le pourquoi et le comment j’en suis arrivé à une telle situation de défonce et de précarité même si j’en ai une petite idée.
  • Pour prendre le temps de certaines choses en place telle l’aptitude à de l’activité sur du long terme pour voir ma capacité à tenir pour que plus tard, si je trouve une formation ou un travail, je puisse tenir le coup sans être de suite saoulé ou fatigué ou encore en avoir marre car je ne m’investirais pas ou pas assez.
  • Pour que je puisse retrouver la forme et la santé.
  • Pour que je puisse me poser les bonnes questions.
  • Pour pouvoir répartir les problèmes que j’ai dans la vie de tous les jours tels que mes dettes, la toxicomanie, les problèmes mentaux, juridiques...

Quels objectifs je veux atteindre

  • Être en très bonne santé, avoir la forme, ne plus prendre de drogue.
  • Réussir à parler quand quelque chose ne va pas sans pour autant de suite me réfugier dans les produits pour éviter d’assumer les choses qui me poseraient problème et qui se régleraient qu’avec de la volonté et de la logique.
  • Retrouver une vie active et pas endormie.
  • Régler mes dettes petit à petit, ne pas replonger dans la toxicomanie ou une routine de connerie dans la délinquance que j’ai connu et qui m’amènera qu ’au retour de la case départ que je n ’ai plus envie de côtoyer donc je ferai tout ce qu’il faut pour que ça ne m’arrive plus.

Nous évaluons les séjours avec la personne accueillie et les référents à l’origine de la prise en charge. En ce sens, l’accueil familial Accueil familial Alternative au maintien à domicile et au placement en établissement spécialisé : les personnes handicapées ou âgées sont prises en charge au domicile de particuliers agréés et contrôlés par les conseils départementaux (ou par des établissements de santé mentale). L’accueil peut être permanent (contrat conclu pour une durée indéterminée) ou temporaire, à temps complet (24h/24) ou à temps partiel (exemple : accueil de jour), ou séquentiel (exemple : un weekend tous les mois). constitue une modalité thérapeutique adaptée. Il permet de répondre à la demande de soins et d’insertion des usagers, notamment ceux qui ne souhaitent pas faire appel à des structures ayant une lisibilité toxicomanie, ou ceux qui ne souhaitent pas ou pour lesquelles une prise en charge collective n’est pas adaptée.

"prendre en compte la personne dans sa globalité... "

Une des particularités de ce dispositif est sa capacité à prendre en charge différents types de situations d’usagers simultanément. Les objectifs sont de l’ordre du soin. Pour cela il est nécessaire de prendre en compte la personne toxicomane dans sa globalité
physique - psychique - sociale
.

Sur le plan physique

  • Retrouver un rythme de vie : repas, sommeil, activité.
  • Prendre en compte son état de santé (bilan fait
    par le médecin généraliste du centre d’accueil et
    de soins à Metz) et relayé auprès d’un médecin
    à proximité de la famille d’accueil.
  • Suivre des soins appropriés.
  • Se responsabiliser sur son état de santé par
    rapport à soi, par rapport aux autres.
  • Redécouvrir son corps, souffrance et bien-être.

Sur le plan psychique

  • S’interroger sur sa problématique de toxicomane, pourquoi, comment ?
  • Les aider :
    - à se réapproprier leur histoire personnelle et familiale,
    - à retrouver leur identité,
    - à évaluer leur difficulté et leur potentialité,
    - à s’accepter avec leurs capacités et leurs limites en les prenant en compte,
    - à se responsabiliser, ré expérimenter leur rapport à eux et aux autres.
  • Prendre de la distance sur le plan psychique, se regarder autrement dans un nouvel environnement.
  • Les préparer puis les soutenir dans un éventuel travail psychothérapeutique.
  • Les amener à redécider leur choix de vie en personne adulte (positionnement).
  • Soutenir les personnes en soins et leur famille dans l’idée qu’elles créent ou recréent un lien familial plus satisfaisant.

Sur le plan social

  • Permettre un réapprentissage des liens
    interpersonnels et sociaux dans le cadre d’un
    accueil en famille.
  • Leur permettre d’avoir une inscription
    administrative dans la société et de projeter un
    avenir professionnel et social.

"un dispositif qui s’adapte... "

Le réseau d’accueil propose une prise en charge
individualisée « en milieu ordinaire », non
stigmatisant et en complémentarité avec, entre
autres, les dispositifs d’hébergements spécialisés et
de droit commun.

Nous disposons pour cela de différents espaces d’accueil.

L’accueil en famille

Cadre structurant d’une famille où l’accueilli peut
retrouver des repères, participer aux activités et se
revaloriser en prenant des initiatives et des
responsabilités.

La maison de Luzech (dispose d’un hébergement en
plus des bureaux)
Elle peut être mise à disposition.
Lors de l’arrivée d’une personne pour un séjour en
famille d’accueil afin d’affiner, si cela nous paraît
nécessaire, l’orientation dans une famille.

Lors de son séjour en famille d’accueil, la personne
est en difficulté, quelques jours à la maison de
Luzech lui permettent alors de se repositionner dans
sa démarche de soins.
Dans le cas de l’indisponibilité d’une famille
d’accueil ou en temps que période de relais pour la
poursuite d’une autre forme de prise en charge.

L’appartement thérapeutique (3 pièces au centre du
bourg)

Travail autour du lien familial : Lorsque cela nous
paraît opportun, les parents, conjoint, et/ou
enfant(s) peuvent passer quelques jours (déterminés
à l’avance) avec la personne en séjour de soins dans
l’idée de ré expérimenter le lien familial. Ces
rencontres sont ponctuées d’entretiens.

Accès à l’autonomie : Pour certaines personnes en
fin de séjour, qui n’ont jamais eu d’autonomie de vie
ou qui n’ont pas su la gérer, un temps à
l’appartement thérapeutique peut permettre une évaluation ou une préparation.

L’espace sport thérapie de Millau animé par un
salarié à mi-temps (BE Sportif) qui travaille de
façon transversale sur l’ensemble des services de
l’établissement.

Durant des stages de sport dits "à dépassement" ou
"émotionnels", nous travaillons sur la gestion de
l’émotion, des tensions, etc..., avec, comme support,
les temps de parole, la vidéo et un écrit quotidien.
Pour mener ce travail un éducateur se joint à
l’éducateur sportif.

A l’issue d’une première participation à un stage de
sport chaque personne peut s’inscrire dans une
dynamique de volontariat pour participer à un
deuxième stage.
Les activités sportives des stages sont mises en
place en fonction du groupe et adaptées aux
personnes auxquelles elles sont proposées, selon
leurs capacités physiques et psychiques.

"accompagner la personne dans le respect de ce qu’elle est... "

Durant le séjour les éducateurs rencontrent les
personnes accueillies et les familles d’accueil.

Ces rencontres sont de deux ordres :

  • Evaluation du déroulement du séjour avec la personne et la famille d’accueil : c’est l’occasion pour chacun d’exprimer son ressenti, de se positionner et de prendre en compte les difficultés rencontrées. C’est aussi le moment de repérer les acquis.
  • Temps d’entretien individuel avec la personne accueillie. Durant ces temps d’entretien sont abordés sa problématique de toxicomane, son histoire personnelle et familiale et ses difficultés. C’est un temps privilégié d’écoute active et d’échanges qui permettent aux personnes de mieux se resituer et de se réapproprier leur histoire personnelle Ces entretiens permettent également de prendre de la distance et ainsi de pouvoir se vivre différemment.

L’équipe éducative de Metz accompagne les familles d’origine, elle peut les recevoir dans un cadre de thérapie familiale et soutenir la personne dans la trajectoire de l’après séjour.

Dans le même objectif l’équipe de Luzech reste en relation avec les familles d’origine par entretien téléphonique et les reçoit régulièrement à la maison de Luzech où elles rejoignent leur fils ou fille. Les conjoints ou/et les enfants peuvent également être reçus.

Tout ceci en phase avec les dispositifs qui ont orienté les personnes.
Dans le cadre d’un accompagnement à l’insertion sociale et professionnelle, durant le temps du deuxième contrat nous préparons, avec la personne, un projet de réinsertion (formation, reprise du travail...).

De même, à la sortie du séjour, nous mettons en place un "Suivi éducatif insertion" qui consiste en un passage de relais, en collaboration avec des partenaires. Dans un souci de continuité du soin, ce suivi constitue un temps intermédiaire, nécessaire pour certains, avant une plus grande autonomie. Dans cet accompagnement, nous restons engagés contractuellement avec la personne.

Nous avons également constitué un réseau de partenaires médicaux (centres hospitaliers, médecins généralistes, gynécologues) pour un suivi médical soutenu, en relation avec le médecin généraliste du centre de soins de Metz. Suivant l’émergence des difficultés et de la souffrance que cela engendre, la personne peut prendre conscience de la nécessité d’entamer une psychothérapie. Pour pouvoir répondre à ces demandes, nous avons constitué un partenariat de psychothérapeutes extérieurs à la structure (libéraux, inter secteur pédopsychiatrie, CMP, CMPP...)

Nous restons en lien avec les partenaires médico-sociaux en amont et en aval du séjour.

"un milieu non stigmatisant..."

Les familles accueillent avec ce qu’elles sont.

Elles intègrent dans leur réalité de vie quotidienne une personne, sans jugement ni préjugés, en vue de lui faire partager un temps dans sa trajectoire de vie. Ce temps privilégié, fait d’exigence et de chaleur, sera riche d’expérimentation et d’acquis. Sans être professionnelles, elles proposent leur quotidien, avec leur bon sens et leurs imperfections, mais avec toujours beaucoup de bienveillance.

L’essentiel est de prendre en compte la personne "...là où elle est..." et de l’accompagner dans le respect de "...ce qu’elle est..." dans la démarche entreprise de se départir de sa toxicomanie afin de se réaliser au mieux de ses choix et de ses possibilités.